mardi 30 octobre 2007

But i'm so down today ...

Lâcher l'affaire.
Se débrancher.
S'oublier.
Y a des soirs comme ça, où j'aimerai bien que les pensées s'arrêtent.
Qu'elles arrêtent de passer, de repasser, de me narguer, de danser, de s'asseoir, de se reposer, de rester sous mes yeux et de me remuer le couteau dans la plaie.
Ca ira, merci.
J'ai eu ma dose,
Oubliez moi !
A moins que ce ne soit à moi d'oublier.
Ok. J'ai déjà connu ça, je sais que ça va passer.
Mais il y a parmi les pensées, celles qu'on n'oublie pas.
Qu'on ne peut pas oublier.
Et ce sont celles qui font le plus mal.
Les pensées du passé.
Pensées du passé qu'on n'aurait jamais cru possible qu'elles puissent le devenir.



jeudi 25 octobre 2007

A partir de rien

Besoin d'écrire.
Quoi ?
Je ne sais pas, mais quelque chose.
Ce temps gris de bon matin, depuis deux jours déjà, du jamais vu içi bas, de la pluie. De la pluie ! Encore plus rare ! Extraordinairement apaisant.
Plus de mistral à l'horizon... Du calme.
La température est tombée brutalement.
C'est, emmitouflée dans une couverture, et assise sur mon balcon que je contemple la pluie tomber. D'abord une fine pluie. Les feuilles brillent. Parce que c'est encore assez lumineux. Et puis il se met à faire de plus en plus sombre. La pluie s'intensifie. Les perruches qui logent dans les grands platanes s'agitent et font de plus en plus de bruit.
Mon chat arrive. Elle s'assoit à côté de moi, et elle aussi se mets à regarder la pluie tomber. Moins longtemps bien sûr, parce qu'elle, son cul est posé sur le sol bien froid, alors que le mien est bien couvert. Alors elle rentre. Mais je décide de rester encore un peu sur ce balcon. J'ai de la chance, c'est très calme par chez moi. Et très vert.

Mince, j'avais oublié que j'avais mis du lait à chauffer, et que j'ai laissé la musique tourner, sans mes oreilles.



De toute façon je commencais à recevoir des gouttes de pluie, et mon chat m'attend derrière la fenêtre.






lundi 22 octobre 2007

Je crois qu'il profita, pour son évasion, d'une migration d'oiseaux sauvages.

_ C'est là. Laisse moi faire un pas tout seul.
Et il s'assit parce qu'il avait peur.
Il dit encore :
_ Tu sais... ma fleur... j'en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde...
Moi je m'assis, parce que je ne pouvais plus tenir debout. Il dit :
_ Voilà... C'est tout...
Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas.
Moi je ne pouvais pas bouger.
Il n'y eut rien qu'un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ca ne fit même pas de bruit, à cause du sable.



samedi 20 octobre 2007

En Progression Intense



Voyez ! J'vous l'avais dit ...
Progression
intense.


[...]
"Without you I was broken
But I'd rather be broke down with you by my side

With everything in the past
Fading faster and faster until it was gone
Found out I was losing so much more than I knew all along
Because everything I've been working for
Was only worth nickels and dimes
But if I had a minute for every hour that I've wasted
I'd be rich in time, I'd be doing fine

Without you I was broken
But I'd rather be broke down with you by my side."





samedi 13 octobre 2007

Well, well, well ...

Voilà.
Deuxième étape :
Créer un article.
Let's see.

J'émerge.
La fenêtre ouverte initialement dans le seul but "d'aérer", me laisse entendre les oiseaux gazouiller, les gamins s'agiter en poussant des cris, les parents hurler "ATTENTION A LA VOITURE".
Ma voisine écoute funradio ou une connerie du genre
- under my umbrella-ella-ella-hé-hé-hé under my umbrella-ella-ella-ella-hé-hé -
Grosse nuit.
Mon réveil affiche 12:20. Quel jour ? Samedi 13 Octobre 2007.
Je me lève, tâtonne, atteins la fenêtre, décide de laisser entrer le soleil.
Rares sont ces matins gris qui pénètrent dans ma chambre. De toute façon je ne les laisserai pas rentrer avec autant de facilité. Need to be in the mood pour ceux-là.

Ca sent la bouffe, la friture. Je sens encore l'alcool de la veille. Nevermind.
Retour dans le lit encore chaud. Mon chat rentre dans la chambre, me regarde, saute sur le lit, et s'assoit à côté de moi noyant ses grands yeux bleus dans les miens, bleus aussi, l'air de rien l'air de tout.

Soupir. J'allume radio nova.

Nina Simone,
"It's a new dawn, it's a new day, it's a new life for me
and I'm feeling good.
TAM. TAM TAM. TAM TAM. DADADADADAM."
Me voilà donc en train de chanter, faux - voix encore grasse, au fond de mon lit. Chat effaré. Moi l'esprit encore embrouillé de la veille.


http://www.youtube.com/watch?v=CJA69C6SlRk&mode=related&search=


mardi 9 octobre 2007

Done !

That's mine.
I've got the baby in my own fuckin' hands.
Après tant de questions du genre "quel nom?" - "je vais mettre quoi dedans?" - "qui va s'intéresser à mon blog?" - "blog .... j'aurai préféré site" -"ouais mais site, je sais pas faire." -"bon ok va pour le blog" - "bon demain je le fais" -"non ...finalement j'ai pas le temps" ..
Et puis m'y voilà en fin de compte. Je ne sais pas si je tiendrai longtemps, et régulièrement, m'enfin c'est un début.
Y a bien un début à tout non ?
Ah. Mince.
Y a aussi une fin à tout.

Inch'allah.
L'on verra bien.

Holly Shit, I've lost my shoes !